Décision au clair de lune

La rencontre : le début du voyage - part.1
La clairière

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Il quitta sans un mot la taverne après avoir bu la bière offerte par son ami. Apatride erra sans but pendant quelques heures, tourmenté par ses échec et les rumeurs qu'il avait pu entendre. Il ne savait quoi penser. Que devait-il faire ? Entrer dans une guerre aux côtés de compagnons d'armes qui risquait de le trahir ? Continuer à prendre tous les risques seul, au risque d'être capturé, torturé, exécuté avant même d'avoir atteint son objectif ? Il ne savait pas quoi répondre à ses interrogations.

Arrivé dans une clairière, il s'assit dans l'herbe et se mit à réléchir à voix haute :

" Je ne peut continuer seul. Il y a tant de questions qui demeurent sans réponses ! Et puis la nature démoniaque de mon demi-frère ne sera pas le seul obstacle sur ma route. Il y a aussi le seigneur Narkos et KUMPOS sans oublier d'autre guerriers qui viendront sûrement grossir leurs rangs. Je n'ai pas trop le choix, je vais aller à Aragyne. Il y a aussi la légendaire bibliotjèque du Mage Irquel qui pourra certainement me fournir quelques éléments de réponses. Et puis si ça ne me plait pas, je pourrai toujours reprendre ma vie en solitaire. "

Apatride se leva, épousseta ses vêtements et pris la direction de la ville d'Aragyne sous la clarté de la pleine lune...

La rencontre : le début du voyage - part.2
L'alliance

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Du haut du ciel, Jerrylee aperçut une ombre planée le long de la clairière menant à Aragyne.
Il se posa discrètement assez loin de cet homme qu'il avait deviné à travers le clair obscur de la nuit, et écouta sa réflexion. Non pas qu'il eut voulu espionner, il cherchait à savoir qui il était. Il comprit bien vite que cet homme ne représenterait pas un danger pour lui et les siens, mais qu'au contraire, il leur faudrait s'entraider pour mener à bien la quête qui les attendait.
Alors qu'il allait repartir, Jerrylee le rejoigna, et lorsqu'il l'entendit, l'homme roula sur lui même, sortant son arme et la dressant vers le Duh-Naï. Ce dernier leva une main doucement vers lui:

N'aie crainte, ami, je ne te veux point de mal. Je suis Jerrylee, le dernier des Duh-Naï encore existant, et toi et moi parcourrant cette clairière dans le même but
Il lui tendit une main amicale, en se rapprochant de lui.
Excuse ma réaction excessive, mais la vigilence est de rigueur en ces temps, lui répondit il en lui serrant la main, après avoir rangé son arme. Je suis Apatride, du royaume de Wiseland, et je mets comme toi mon pouvoir de Gohorn au service d'une quête que j'estime juste.
Je t'ai entendu tout à l'heure, et je crois comprendre le mal que tu ressens. Il s'avère que je me rends également à Aragyne, consulter quelques ouvrages de la bibliothèque du Mage Irquel. Que dirais tu que nous y allions ensemble? Je vois que tu n'as pas de monture, permets moi de t'en présenter une.

Sous les yeux ébahis d'Apatride, le Duh-Naï sortit ses ailes, et monta à une dizaine de mêtres du sol. Il entendit un sifflement très aigü, à la limite du supportable, et le Duh-Naï redescendit au sol.
Laisse moi te présenter mon ami rokkō, qui a servi avec moi de longues années.
Le pas lourd d'un galop se fit entendre, et un magnifique cheval argenté arriva soudain à la hauteur des deux hommes.
Jerrylee parla doucement aux oreilles du cheval, ce dernier émettant un hénissant voulant certainement êtresa réponse. Jerrylee lui sourit et lui caressant la crinière, puis se retourna vers le Gohorn:
Il te portera jusqu'au village où nous irons ensemble si tu le veux bien...

Le Duh-Naï et le Gohorn se regardèrent un moment dans les yeux, en attente d'une réponse de l'un ou l'autre...

La rencontre : le début du voyage - part.3
Le cheval du Duh-Naï

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Après quelques minutes de silence pesant, Apatride se mit à sourire.

J'accepte ta proposition, mon ami. Est ce là une des légendaires montures Duh-Naï dont on dit que seul le langage de ton peuple peut le commander ?

C'est exact, je vais te montrer.

Attend, je vais t'étonner.

Apatride s'approcha lentement du cheval, lui caressa le flanc et lui murmura des mots semblant emprunts d'un ton mélodieux. Puis sans aucune difficulté, il le monta. Jerrylee ne put cacher son étonnement :

Tu connais la langue de mon peuple ? Comment cela se fait-il ?

Tu sais, je n'ai pas toujours été un vagabon. J'ai fais mes classes à la Tour Sacrée d'Icara afin d'apprendre à maîtriser mes pouvoirs. Mais cela me semble faire parti d'un lointain passé. Maintenant je ne vis que pour atteindre mon but. Un ami m'a parlé d'une réunion de guerriers à Aragyne.

C'est aussi pour cela que tu te rend à la légendaire bibliotjèque du Mage Irquel ?

Oui, je pense que je pourrai trouver un début de piste. Mais ne trainons pas. On ne sait pas sur quoi on peut tomber en pleine nuit.

Tu as raison, allons-y !

Et c'est ainsi que nos deux nouveaux compagnons d'armes se dirigèrents à vive allure vers la ville d'Aragyne où un fabuleux destin les attendait...

Alors qu'Apatride avancait à vive allure sur le dos de rôkko, Jerrylee galopait à ses côtés depuis qu'il s'était changé en loup, ayant rabattu le fourreau de sa lame de long de son dos.
Soudain, le vieux cheval se cabra, et hénit fortement.
Jerrylee s'arréta à sa hauteur, le regardant dans les yeux, et lui demanda:
Que se passe t'il, mon vieil ami?
Je crois savoir ce qu'il a, le coupa Apatride.Regarde à 11 heures, à environ 600 mêtres de nous...
Le regard de Jerrylee se porta vers un bosquet situé où l'avait décrit Apatride, et très vite il aperçut les formes qui avaient alerté le cheval.
Ce sont des Hargen, continua t'il.J'en compte au moins trois.
Ils sont six, le reprit Jerrylee. Regarde au pied de cette colline.
Apatride acquiessa; il n'avait pas vu les trois autres créatures qui se tenaient non loin des premières, terrées près d'une colline un peu plus au nord...
Je me charge de ces trois là!cria t'il après avoir mis au galop sa monture en direction de la colline...
Essaye de tenir un peu face aux trois autres, je n'en n'ai que pour quelques minutes et je viendrai t'aider!
Jerrylee ne put s'empêcher de sourire en écoutant le Gohorn, et se mit à son tour en direction du bosquet....



Si des Hargen sont si proches d'Aragyne, c'est qu'un mauvais coup se prépare... Ces viles créatures sont trop lâches et stupides pour décider d'une attaque sur notre territoire d'elles-mêmes... Quelqu'un de puissant est derrière tout cela s'inquiéta-t'il.

Lorsqu'il arriva à hauteur des créatures, il se jetta au cou du plus proche Hargen qui lui faisait face. Sa machoire enfoncée profondemment dans la gorge de celle ci lui rompit la nuque, et la créature tombée vite au sol, inerte.
Le Duh-Naï reprit alors apparence humaine, se saisit de son arme, et esquiva une première attaque des deux créatures. Équipés de vieux sabres en piteux état, le danger que représente un hargen n'est pas dans son aptitude au combat ou sa force, étant peu rapide et agile de par leur tenue courbée, mais dans sa résistence physique et leur incroyable stupidité qui en font des êtres imprévisibles. ils sont en effet couvert d'un épais cuir, et même si une bonne lame peut le traverser, leur résistance physique leur permet d'éviter une mort due à ce style de blessure si elles ne sont pas très nombreuses, et ils sont trop bêtes pour arrêter un combat à cause de la douleur.
Cependant, une point faible réside en leur fragile cou, ce que sait tout bon guerrier des régions voisines de Fantasia.
Les trois guerriers s'échangeaient coups d'épée et grognement, et bien qu'ils fussent deux contre lui, Jerrylee n'eut pas de mal à leur tenir tête.
Il désarma le premier à l'aide d'une parade que tout jeune premier saurait éxécuter, et parvient en esquivant une attaque du second opposant à passer derrière lui, profitant de ce qu'il ne pouvait se protéger pour traverser son cou par l'arrière à l'aide de sa lame de lumière.

Le troisième Hargen étant maintenant seul et désarmé, il ne lui resta plus qu'une chance de salut: la fuite. Ce qu'il aurait aimer faire si le Duh-Naï n'avait pas été le plus rapide: le frappant de toutes ses forces aux jambes, il mit la créature au sol. Celle ci se retourna vers Jerrylee, tendant ses pattes griffues instinctivement en avant, derrière protection qui lui restait face à une mort certaine.
Qui vous a envoyé ici? tenta Jerrylle, sans grande conviction.
Il n'eut droit qu'à une série de grognements.
Je me doutais bien que tu ne me serais pas très utile... dit il en tranchant la gorge du Hargen, qui hurlait et toussait en s'étouffant dans son sang...

Voyons voir comment s'en sort le Gohorn, pensa-t'il en essuyant sa lame...

La rencontre : le début du voyage - part.5
Epée, pierre et marmite

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Apatride fit ralentir Rôkko afin de pouvoir se dissimulé à l'ombre d'un petit bosquet situé à une centaine de mètres des trois hargen, qui vraissemblablement était entrain de monter un camp de fortune à la lumière d'un petit feu. Ils font sans doute parti du même groupe que les trois autres.

Après avoir réfléchi quelques secondes à la meilleur technique d'approche et s'être souvenu du point faible de ces créatures, Apatride dégaina son épée avant de lançer sa monture contre les hargens en poussant un cri de guerre.

En faisant de grands moulinets avec son arme, il parvint à décapider le premier hargen à sa portée. Il se jeta ensuite sur le deuxième, qui s'écroula avec lui sur le sol. Sans lui laisser la chance de faire le moindre chance de faire un geste pour se défendre, il lui écrasa la gorge avec le pommeau de son épée.

Soudain, il entendit un hennissement. Rökko était face au dernier hargen encore en vie, et il était en mauvaise posture. Sans la moindre précaution, il la marmite sur le feu par la hanse et ignonrant la douleur, la lança violemment, visant la tête du dernier assaillant qui s'écroula au sol. Il n'eut pas le temps de se relever, car Rökko lui écrasa la gorge de quelques coups de sabots. Apatride regarda ensuite la marmite. Heureusement qu'elle était vide, parce que sinon cela aurait mal toourné pour Rôkko.

Apatride fit rapidement le tour du camp afin de voir si il y avait des objets de valeur, mais il ne tomba que sur quelques bouteilles d'alcool artisanal. Il s'assit devant le feu, planta son épée dans le sol après l'avoir essuyée, et se mit à attendre Jerrylee en débouchant une des bouteilles.

Le Duh-Naï gagna le camp que les Hargen avait commencé à installer, et rejoignit Apatride. Celui-ci semblait s'être plutôt bien tiré d'affaire, et avait même entreprit de boire à la santé de leurs défunts opposants.
Je vois que tu trouves les moeurs de ces créatures à ton goût, ami, dit-il au Gohorn alors qu'il descendait une nouvelle bouteille de cet alcool.
Il ne faudrait tout de même pas que ceci soit perdu pour tout le monde, répondit ce dernier sans même se retourner.
Espérant une réaction de dégout, Jerrylee lui annonca la consistence de cet alcool:
Je doutais que les Hargen ne fussent pas les seuls à apprécier la liqueur d'orties quand celles-ci avaient férmentées dans les entrailles de Grouals. Tout le monde sait pourtant que cette espèce de rats se nourrit d'excréments de toutes sortes d'animaux...
Cela n'eut cependant pas le résultat esconté:
J'ai la gueule faite à tout, se contenta de répondre le Gohorn.
Après un haussement des épaules, Jerrylee se saisit d'une des petites bouteilles, en retira le bouchon avec les dents, et descendit la moitié du contenu d'une traite.
S'ils ont de nombreux défauts, les Hargen ont au moins cette qualité de faire un très bon alcool...
Apatride acquiessa en trinquant avec son camarade de boisson.
Que faisons nous? lui demanda-t'il finalement.
Nous sommes à une dizaine d'heures d'Aragyne, et Rôkko n'a plus la fouge d'autant... Peut-être pourrions nous profiter du camp que les Hargen avaient monté, proposa le Duh-Naï.
Ca me va, répondit Atrapide, puis, après avoir vidé sa bouteille:
Je prends le premier tour de garde. Bien qu'on soit sur les terres blanches, on ne sait pas ce qu'il peut trainer dans les environs...




Étrangement, Jerrylee adoptait la forme du loup pour dormir, ce qui n'était pas des plus stupides en fin de compte: cela lui permettait d'avoir meilleure assise sur un sol pour le moins abrupte, et ses sens canins lui permettraient un meilleur discernement d'un éventuel danger.
Ceci étant, Atrapide s'était placé face au feu de camp, et l'approvisionnait de temps à autre avec quelques morceaux de bois.
Profitant de ce que le clair de lune éclairait le flan de la colline ou ils s'étaient campés, il décida d'aller chercher un peu de bois près du bosquet d'où il avait plus tôt attaqué les Hargen.

Mais alors qu'il s'enfoncait un peu plus dans ce bosquet, il entendit quelques bruits suspects. S'accroupissant, il pose les morceaux qu'il avait jusqu'à maintenant récolté, et guetta un instant. Après quelques minutes d'observation, il vit finalement un groupe de créatures dont il n'arrivait pas à reconnaitre la race. Il estima alors les risques:
J'en compte au moins huit, mais il est possible que l'obscurité me joue des tours, et qu'il y en ai d'autres... Oh! Au diable! se convaint-il.
Il prit son arme, et, bien qu'il savait que son acte était pure folie, il avança doucement vers le groupe....

Ade N'Kmazar: la transmission du savoir - part.1

AgonLee tenait l'enfant serré contre sa poitrine, quand une nouvelle flèche l'atteint à la jambe. Ils ne les comptait plus, mais il en avait bien recu une vingtaine à travers tout le corps. Les dernières ne le faisaient plus souffrir, car la douleur n'était maintenant plus perceptible tant son désir de sauver l'enfant le persécuter.
Cette flèche le fit cependant trébucher, et les quelques gardes encore en vie qui le suivaient s'apprétèrent de lui porter secours, quand ce dernier s'éppuya sur son épée pour se tenir debout. L'épée plantée au sol, il s'asit la flèche et l'ota d'un geste vif de sa jambe.
Hâtons-nous, lança t-il en reprennant son arme.

A quelques mêtres en arrière d'eux, une ligne de guerriers avancait sur leurs pas, et s'en rapprochait dangereusement. Cette horde était composée des plus viles créatures que la région de To Knarr avait vu naître. Les Prias, croisement diabolique des harpies et et d'elfes sylvains, les Nyssiens, ces femmes serpents dont la vitesse n'a d'égale que leur cruauté, ou encore les Hargen, semblables à des trolls donbt la peau est recouverte d'un épais cuir, et bien d'autres créatures envoyées par Knarr lui même pour tuer l'enfant qui fera sa défaite selon la prophètesse Iranda. Ces mêmes troupes qui, il y a quelques heures à peine ont mis à feu et à sang la contrée d'Ylandrie, ce vaste territoire des Duh-Naï, en ont anéhanti jusqu'à son dernier habitant. La Reine Ylandre elle-même, c'est ainsi que toutes les reines d'Ylandrie étaient baptisée à leur naissance, fut sauvagement abattue par une des Prias d'une flèche de feu dans le coeur.
Quelques heures après l'assault lancé contre le peuple Duh-Naï, et malgrè que ce peuple soit l'un des plus puissants qu'il n'en eut existé, il n'en restait qu'une poignée de valeureux soldats, leur roi et son fils, pour lesquels ils n'hésiteraient pas à donner leurs vies.

Le roi AgonLee et ses quelques soldats arrivèrent finalement au rocher d'Ade N'Kmazar, qui selon une des plus vieille légende de fantasia, cacherait une stele capable de faire don de son savoir et de ses souvenirs à un être défini. Le roi déchu s'apprétait à faire à son fils ce que lui même avait vécu de son père: la transmission du savoir.
Posé au pied du rocher, l'enfant regardait son père. Celui ci lui tournait le dos, et s'il avait été plus vieux, il aurait compris que celui ci demandait à ses soldats de leur donner un peu de temps, mes remercier de leur loyauté. Il aurait également ressenti de la peine et de la douleur pour son père en voyant son aile gauche arrachée, maissant une plaie beante qui certifiait de la fin proche du roi.
Ce dernier se retourna vers son fils, lui sourit, et murmura quelques mots.
Une lumière aveuglante jaillit d'entre l'enfant et son père, visible à des kilomètres a la ronde.
Certaines personnes racontent que cette lumière brilla de nombreuses heures, peut être des jours, et qu'un homme, peut etre plus curieux ou plus fou que les hommes partit en direction de cette lumière. Il en revint avec un enfant. Etrangement, aucune tracede bataille n'aparaissait à l'endroit où il avait été trouvé, et quelques années plus tard, lorsqu'il put enfin parler, il révéla à celui qui l'avait trouvé qui il était, et grace à son père et ses souvenirs, il lui apprit qui était à la source de la destruction de son peuple.
Jerrylee, ainsi il se baptisait, savait donc que Knarr chercherait à le tuer, et depuis l'age de 4 ans, le jeune Duh-Naï apprit à manier l'épée afin de se tenir prèt à venger son peuple.

Bien souvent il se réveillait la nuit en sueur, ou en larmes, revivant les souvenir de son père, revivant le massacre des siens...

§§§§§§§

Cette nuit là, près du camp de fortune, il se réveilla en nage, et le souffle haletant, il tenta de retrouver ses esprits. Lorsqu'il fut calmé, il chercha du regard Apatride.
Il entendit alors le bruit d'un violent combat un peu plus loin...

Attaché à un tronc d'abre, les vêtements déchiriés et des bleus ainsi que des plaies sur tout le corps, Apatride naviguait entre la consience et l'inconsience. Mais il refuseait catégoriquement de donner raison à ses ravisseurs en cédabt à leur exigences.

Il étaient au nombre de quatre, vestiges de son passé, des gohorns. Deux arborait le troupeau de chevaux sauvages du royaume de Wiseland sur leurs plastrons et les deux autres arboraient sur leurs robes le prisme avec un oeil sur chacun de ses facettes, symbole de la Tour Sacrée d'Icara.

Tu vas parler ! cria un des soldat en le frappant au visage. Tu ne tiendras pas longtemps.

C'est vrai ! cria l'autre. Nous ne sommes pas là pour toi. Nous sommes en mission pour notre roi.

Mais bien sûr ! répliqua Apatride. Vous représentez votre grand dirigeant et vous n'êtes certainement pas là pour réparer ses erreurs qu'il n'arrive pas à assumer ! Quelle noble mission !

Réfléchi Kal'iendor, dit calmement un des envoyés de la Tour. Tu as combattu cette chose. Tu sais de quoi elle est capable.

Ce n'est pas une créature. C'est mon frère, et je trouverai le moyen de le sauver. Même si pour cela, je dois tous vous anéantir.

Pauvre fous, répondit le deuxième envoyé. Ta conduite ne peut t'envoyer que vers une seule et unique issue : la mort.

Vous savez quoi ? Vous avez certainement raison, sauf que vous allez mourrir en premier.

Et ça pourrait arriver plus vite que prévu, répliqua une mystérieuse voix derrière les tortionnaires.

Et Jerrylee, en poussant un cri de guerre, se jeta à corps perdu dans la bataille afin de sauver son compagnon qui, au fil de leur voyage, est devenu pour lui un véritable ami.

Les tortionnaires étaient confiant, car ils avaient l'avantage du nombre. Mais malheureusement pour eux, ils n'avaient pas fait attention à Apatride qui au prix de nombreux effort avait réussi à défaire ses liens et qui se jetait sur eux les poinets en sang, tel un fauve montrant les crocs.

Retour aux sources: le passé des guerriers blancs - part.1
carte sur table

Le combat fut de courte durée:
Jerrylee fonca sur son adversaire la lame pointée sur lui, frappant en pleine poitrine le premier garde qui n'eut pas le temps de voir son ennemi.
Tandis qu'il portait la main à son fourreau, le deuxième garde fur frappé à l'estomac par la lame du Duh-Naï, qui laissa son adversaire éventré gésir au sol, se vidant de ses entrailles.
Lorsqu'il arriva à hauteur d'Apatride, celui-ci avait retourné son arme contre l'un des deux soldats de la tour d'Icara, et avait assomé le second.
Tandis qu'il lui liait les mains et les jambes, dans le but de l'interroger à son réveil, Jerrylee se rapprocha du Gohorn....

La tour sacrée d'Icara n'a pas le droit de pénétrer les terres D'Aragyne, et ce soir deux clans de Gohorn viennent jusqu'ici pour toi...
Il est temps de t'expliquer sur ton passé, insista le Duh-NaÏ

Un nouveau galop se fit entendre, et ce n'était pas celui de Rôkko... Derrière eux arrivait Raïssa sur sa fringuante jument qui l'accompagnait toujours quel que soit le danger.
Avant que qui que ce soit puisse ahouter quelque chose, ce qu'ils avaient pris pour UN cavalier repoussa sa capuche en arrière, laissant découvrir son visage et ses cheveux longs. De toute évidence, la Taurii arrivait mal, mais l'on voyait tout de suite à l'expression de son visage qu'elle était aussi surprise que les deux autres de voir quelqu'un ici...

-Qui etes-vous, et que faites-vous ici? demanda-t-elle, méfiante, mais sans sortir son arme.

-Ce serait plutôt à nous de vous poser cette question, madame... répliqua celui des deux qui avait des ailes.

Raïssa le fusilla du regard, et répondit simplement:
-C'est mademoiselle!... Je suis une... voyageuse, si cela peut répondre à votre question. Et je vous signale quand même que vous venez de tuer ceux que je traquais depuis des jours, merci bien...

Elle descendit souplement de Banshee et toisa les deux hommes comme si c'était eux les intrus. Mais eux semblaient faire de même: elle était non seulement habiée en homme, mais aussi de façon à ce qu'on ne puisse pas savoir de quel camps elle était...

je vous repose à nouveau la question... Mademoiselle, insista le Duh-Naï.
Ilne me plait guerre de m'en prendre aux femmes, mais je m'y obligerais s'il le faut...
Qui êtes vous et d'où venez vous? Je ne reconnais pas les couleurs que vous portez.
Il porta la main à sa lame, mais celle ci fut retenue par Apatride:
Ecoutons la...

jerrylee rangea sa lame dans son fourreau et tourna le dos à la jeune femme en reprnant la direction du camps.

Vous prendrez le premier tour de garde, rendez vous dans 3 heures pour la relève, dit il alors a la jeune femme sans même la regarder.

Alors qu'il remontait, Apatride et Raïssa se regardèrent sans vraiment comprendre....

La Tauri eut une expression étonnée et demanda à Apatride:
-Sa lui prend souvent?

Son interlaucuteut haussa les épaules et Raïssa plissa les yeux en se dirigeant à grands pas vers Jerrylee et le força à se tourner face à elle en lui tirant le bras sans ménagement.
-Hey, vous êtes pas mon père, qu'est ce qui vous donne le droit de me donner des ordres, au juste?

*Et il me semble aussi que je n'ai pas postulé pour l'emploi non plus...*

Apatride regarda la scène d'un air médusé.

Raïssa ! dit-il d'une voix ferme mais sans agressivité. Vous feriez mieux de revenir. Vous avez le premier tour de garde, si je ne me trompe pas et nous le camp de va pas se garder tout seul.

Elle décida de laisser Jerrylee, pour diriger toute sa colère vers l'insolence d'Apatride.

Comment osez-vous me parler sur ce ton ! s'emporta la jeune femme. Vous n'êtes que deux aventuriers bourrus. Je suis une guerrière au même titre que vous ! J'exige le même respect !

Le même respect ? s'étonna Apatride. Jerrylee a une part d'ombre que je n'arrive pas à dicerner, et j'attendrai qu'il soit prêt à se confier pour le soulager. Moi, j'ai une des plus puissantes nations de ce monde à mes trousses ainsi qu'une des organisations les plus influentes.

Excusez-moi, dit Raiïssa. Je ne savais pas.

Je ne vous en veux pas. Mais retenez une chose : si vous voulez obtenir le respect de ceux qui vous entourent apprenez à les respecter également et vous apprendrez d'eux autant qu'ils peuvent apprendre de vous.

Et Apatride se dirigea vers les chevaux, laissant Raïssa seule avec ses pensées.

Le cavalier vétu de manteaux de foururres se tenait en haut de la montagne, et observait ce qu'il se passait au loin:
AgonLee et ses troupes étaient campés non loin de la région d'Asigaël, la contrée des Elfes Blancs, et s'apprétaient à y passer la nuit. Le feu de camp réchauffait les soldats du roi AgonLee et tous s'activaient à une tache du camp: tandis que certains préparaient les tentes pour la nuit, d'autres attisaient le feu, tandis que certains préparaient les gamelles pour le souper. Non loin d'eux, un petit groupe d'une demi douzaine de Duh-Naï s'enfoncaient en forêt poury chercher du bois.
De son coté, AgonLee, qui avait fait appel à ses généraux, préparait un plan d'attaque qu'ils appliqueraient à l'aube.
Asebal, s'adressa t'il au général de la Croix du Sud, tes troupes entreront par le Sud, comme à l'accoutumée, et vous brulerez leurs camps.
Il regarda en direction du général de l'Ordre Saint:
Dana Uil, tu meneras tes troupes par l'entrée Est du village, forcant les villageois a se reculer au Nord, ou le général Jun les attendra avec ses hommes, dit il tandis qu'il regardait alors le génréral de l'Epée Sacrée.
Il se retourna enfin vers les généraux Plichi dit le Pourfendeur et Argunn de la Main Noire:
Vos troupes attaqueront par les airs, les prennant par surprise...

Tous acquiescèrent sans mot dire, et AgonLee s'apprétait a conclure son plan d'attaque, quand descris se firent entendre en provenance de la forêt.
Plichi et Argunn, suivez moi avec 5 de vos meilleurs hommes; Dana Uil, organise la défense du camp.

§§§§

Ils entrèrent dans les bois obscures l'arme a la main, tentant de discerner le moindre mouvement dans le noir, mais rien n'y fit. Ils arrivèrent alors sur une zone éprouvée par une bataille récente, mais ils n'y trouvèrent aucun corps ni arme qui aurait été abandonnée. Alors qu'ils patrouillaient a quelques pas les uns des autres, Plichi s'inquiéta alors:
Où est le lancier de premiere ligne? demanda t'il aux soldats qui se trouvaient pres de lui.
Personne ne sut lui répondre. Et soudain le vent souffla dans le bois, d'une violence qui s'accuentait.
Qu'est-ce que c'est que ce... commenca à se demander le Pourfendeur, quand une flèche le frappa au bras.
Son épaisse armure ne permit pas à la pointe de la flèche d'aller bien loin, mais que l'on tire sur le Général alarma la petite troupe. Tous se mirent a couvert et scruptèrent les horizons.

Le vent soufflait dans les bas fourrés, et seul les branches bougeant l'unes contre les autres se faisaient entendre.
AgonLee observait attentivement autour de lui, mais il faisait bien trop sombre pour qu'il puisse voir quoi que ce soit. Il regarda en direction d'Argunn, et lui fit signe de la tête. Le Général de la Main Noire planta sa lame en terre, et joignit ses mains. Un murmure sourd se fit entendre du général, et ses mains se mirent à disparaitre dans un épais nuage de brume noire.Et tandis que le nuage s'épaississait autour du général, la lumière vint au dessus du groupe de soldats, laissant les sous bois clairs comme en plein jour.
AgonLee fit signe à deux soldats non loin de lui:
Couvrez le et appelant les autres:
Vous 4 suivrez moins, les autres accompagneront le Pourfendeur.

Ils s'exécutèrent. Les deux troupes s'organisèrent en progressant dans les bois pour AgonLee et ses hommes, et en volant pour Plichi et sa garde. Grace à la lumière d'Argunn, ils pourraient apercevoir n'importe quel soldat les attendant dans les bois, mais malgrè cela, ils tombèrent dans le piège:
Une dizaine de flèche vola en leur direction, qui atteignèrent 3 des Duh-Naï en pleine gorge, les tuant sur le coup, tandis que Plichi et le dernier soldat furent atteints respectivement de deux flèches dans l'aile et une dans la jambe. Les deux soldats se posèrent tant bien que mal, en hurlant au piège à la troupe d'AgonLee. Lorsqu'ils furent au sol, un nouveau jet de flèches les atteint cette fois ci fatalement, le Pourfendeur eut son oeil droit traversé, et le dernier soldat fut criblé de plusieurs flèches au buste et au visage. Tous deux moururent sur le coup.

Lorsqu'il eut compris qu'il était piègé, AgonLee fit faire marche arrière a ses troupes, pour rejoindre Argunn et sa garde. Il savait que Plichi avait succombé, mais lorsqu'il passa devant son corps, il s'approcha prudemment de son ami, et lui retira le pendentif qu'il portait. Il le regarda une dernière fois, après lui avoir retiré la flèche de l'oeil. C'est alors que la lumière s'éteignit.
Accompgné de ses soldats, AgonLee, la lame sur le dos, changé en loup, galopa vers Argunn, et lorsqu'il arriva, les deuxsoldats qu'il avait laissé endéfense étaient morts, transpercés de flèches, et le Général de la Main Noire était au sol, la main sur son épaule traversée de 2 flèches.
AgonLee ouvrait la marche, tandis que Argunn, aidé d'un des soldats le suivait, les 3 derniers soldats fermant la marche.
Les tirs reprirent, et l'un des soldats fut touché à la jambe, alors que celui qui aidait Argunn fut frappé de plusieurs fleches dans le dos, son armure ne pouvant le sauver. Une seconde rafle blessa un nouveausoldat au bras, et le soldat a terre suita a sablessure a la jambe fut tué parplusieurs flèches à la tete et au dos.

Ils n'étaient plus que 4 a se précipiter au camp, pour leur demander du soutien, mais lorsqu'il arriva à auteur de sa vue, AgonLee comprit, voyant le camps a feu et a sang et les cadavres de ses soldats et amis, que l'ennemi avait été plus fort et plus malin que lui...

jerrylee avait le souvenir de cettedéfaite de son père grace au rituel d'Ade N'Kmazar, mais cesoir la, en retournant au camp, il revécut ce passé en le découvrant pillé... Il en restait encore au moins un quelquepart...


non loin de là, en haut d'une colline adjacente, un cavalier vétu de fourures épaisses observait la scenes...

Raïssa n'était pas habituée à obéir aux ordres. Elle travaillait pour son propre compte depuis tellement longtemps que la perspective de devoir rester sous les ordres de ces deux là la dégoutait presque.

Elle dessella sa jument et la laissa aller comme elle le voulait, sachan que Banshee régssait au plus petit des sifflements de sa propriétaire. La jeune Tauri s'assit à la limite du camps et sortit une petite fiole de l'une de ses poches intérieures. Elle en but la moitié avant de se mettre à tresser de l'herbe pour passer le temps.
*Qu'est ce qui pourrait se passer dans ce bled, de toute façon?*

Elle se tourna vers l'intérieur du camps; les deux hommes étaient en train de parler entre eux, mieux vallait ne pas le dérranger pour le moment.
Raïssa jeta un regard circulaire sur les environs... Ses yeux s'arrêtèrent sur une forme indistincte sur la colline, là-bas... Elle se leva et plissa les yeux. Aucun doute à présent, c'était bien un cavalier!
-Messieurs, on a de la visite, on dirait... dit-elle avec un sourire en coin avant d'appeler sa jument à revenir à elle.

Jerrylee laissala jeune femme et Apatride en retrait, et rejoignit le camp, lorsqu'a mi chemin, il s'apercut que celui ci avait été pillé le temps du dernier combat. Alors que ses deux nouveaux compagnions discutaient bryemment plus bas, il fit un tour d'horizon rapide et discret pour ne pas alerter ses comparses.

Il se remit en marche vers le camp, et mit du bois dans le feu. Alors que ses compagnons le rejoignaient, il regarda a nouveau autour de lui, l'air de rien.
La forme d'un cavalier au loin était toujours visible.
Il décida d'en parler à Apatride seulement dans un premier temps afin de ne pas effrayer la jeune femme, ne sachant pasquelle serait sa réaction.
Ils se mirent à l'écart, tandis que la jeune femme se mit à boire une quelconque potion qu'elle avait sorti de sa poche.

Ami, regarde discrétement sur la colline qui te fait face, lui souffla t'il discrétement.
Je l'avais repéré, lui avoua le Gohorn, mais je préférais t'en parler discrétement...
Que faisons nous?
Jerrylee savait que sa réponse n'était pas utile ,car le Gohorn irait au combat quoiqu'il lui dise.
C'est à ce moment précis que la jeune femme affirma sa position au sein de ce qui était maintenant leur groupe:

Citation :

-Messieurs, on a de la visite, on dirait... dit-elle avec un sourire en coin avant d'appeler sa jument à revenir à elle.

Vilnius voyageait avec quelques uns de ses compagnons, parti pour une exploration, ils n'avaient encore rencontrés aucune personne vivante ou autre forme de créature. Il avaient voyagés pendant 5 jours d'ici au Pays de Garlor. Mais il sentait une présence depuis qu'il venait de rentrer sur cette plaine.

Ils déplacaient très prudement et silencieusement, ne sachant aucune imformation sur ces personnes, il ne préférait pas s'attirés trop d'ennuis mais voulais en savoir plus, et s'aprochait peu a peu...